L'ouverture à gauche selon Sarko, une vaste fumisterie
Publié le 3 Avril 2009
Coup de massue, hier, quand la nouvelle est tombée : Philippe Val aurait été choisi par l'Élysée pour diriger France Inter.
Petit rappel, France Inter ne s'est jamais aussi bien portée, mais Jean-Paul Cluzel a commis une faute lourde : il a posé en catcheur dans un calendrier d'Act Up, revendiquant ainsi son homosexualité. Ça, plus des chroniques de Stéphane Guillon sur DSK et sur Martine Aubry et c'était l'occasion rêvée pour le p'tit énervé de virer le peu de résistance qui restait dans les médias.
"Mais Val, c'est le boss chez Charlie Hebdo", allez-vous me répondre. "Et on ne peut pas dire que chez Charlie Hebdo, on soit pro-Sarko".
Ouaip, mais je dirais, par exemple, que Sarko est venu soutenir Charlie Hebdo lors du procès des caricatures de Mahomet. "Mieux vaut l'excès de caricature que l'excès de censure" a dit celui qui, quelques mois plus tard, allait tenter de faire interdire une poupée vaudou à son effigie. Et puis je dirais que Val a viré SIné, pilier de l'ancien Charlie, après une rubrique sur Jean Sarkozy. Il avait envoyé Askolovitch, journaliste au Journal Du Dimanche, crier partout que Siné était antisémite, histoire de s'en défaire plus facilement. Depuis, Askolovitch est devenu éditorialiste à Europe 1, radio tenue par Arnaud Lagardère, ami intime de Nicolas Sarkozy. Et Philippe Val, ami de Carla Bruni, ami de l'avocat de Clearstream et de Charlie, RIchard Malka (on ne s'étonnera donc pas des attaques de Val contre Denis Robert) qui n'avait déjà pas honte de parader à l'université d'été du Medef, est pressenti pour être à la tête de France Inter.
À priori, c'est l'heure, pour celui qui n'hésite pas à chier dans les bottes du cadavre à peine refroidi du professeur Choron, dans "Choron Dernière", de passer à la caisse.
Tout ça vous paraît bien compliqué ? Je vais vous en faire une synthèse : Val est un Tartuffe doublé d'un sale petit opportuniste.
Petit rappel, France Inter ne s'est jamais aussi bien portée, mais Jean-Paul Cluzel a commis une faute lourde : il a posé en catcheur dans un calendrier d'Act Up, revendiquant ainsi son homosexualité. Ça, plus des chroniques de Stéphane Guillon sur DSK et sur Martine Aubry et c'était l'occasion rêvée pour le p'tit énervé de virer le peu de résistance qui restait dans les médias.
"Mais Val, c'est le boss chez Charlie Hebdo", allez-vous me répondre. "Et on ne peut pas dire que chez Charlie Hebdo, on soit pro-Sarko".
Ouaip, mais je dirais, par exemple, que Sarko est venu soutenir Charlie Hebdo lors du procès des caricatures de Mahomet. "Mieux vaut l'excès de caricature que l'excès de censure" a dit celui qui, quelques mois plus tard, allait tenter de faire interdire une poupée vaudou à son effigie. Et puis je dirais que Val a viré SIné, pilier de l'ancien Charlie, après une rubrique sur Jean Sarkozy. Il avait envoyé Askolovitch, journaliste au Journal Du Dimanche, crier partout que Siné était antisémite, histoire de s'en défaire plus facilement. Depuis, Askolovitch est devenu éditorialiste à Europe 1, radio tenue par Arnaud Lagardère, ami intime de Nicolas Sarkozy. Et Philippe Val, ami de Carla Bruni, ami de l'avocat de Clearstream et de Charlie, RIchard Malka (on ne s'étonnera donc pas des attaques de Val contre Denis Robert) qui n'avait déjà pas honte de parader à l'université d'été du Medef, est pressenti pour être à la tête de France Inter.
À priori, c'est l'heure, pour celui qui n'hésite pas à chier dans les bottes du cadavre à peine refroidi du professeur Choron, dans "Choron Dernière", de passer à la caisse.
Tout ça vous paraît bien compliqué ? Je vais vous en faire une synthèse : Val est un Tartuffe doublé d'un sale petit opportuniste.