Crime de guerre
Publié le 27 Janvier 2009
On a beaucoup parlé de la condition des tibétains juste avant les Jeux Olympiques. Pour rappel, notre fabuleux président s'était offusqué de leur sort, avait menacé (les Chinois en tremblent
encore) de boycotter la cérémonie d'ouverture avant de, les plainsanteries les plus courtes sont les meilleures, se rendre à Pékin applaudir les athlétes français. On nous a parlé de la population
irakienne, vivant dans la peur de la faction sunnite, réveillée par le doux chant des attentats quasi-quotidiens. On a parlé des civils palestiniens, coincés comme des rats dans la bande de Gaza,
qui essuient les tirs assez nourris (et le mot est faible) israéliens. On nous a parlé de ces sans-papiers, traqués par la police française comme aux plus horribles heures de l'histoire pour qu'un
ministre puisse se gausser ensuite d'avoir atteint et même dépassé ses objectifs (en offrant aux passage une aide aux retour à des Roumains qui peuvent, tout membres de l'UE qu'ils sont, revenir à
leur guise pour toucher à nouveau le pactole).
Ah ça, le monde est pas joli, joli. Mais que dire de ces deux individus, croisés ce week-end dans une cafétéria ?
Qui pourra un jour me dire les atrocités qu'ils ont du commettre pour qu'on puisse en arriver à un tel châtiment ?
Qui sera un jour jugé, puis condamné, il va sans dire, par le Tribunal International de la Haye, pour les avoir forcé à porter ça :

Je tremble à l'idée de vivre dans un monde si cruel !
Ah ça, le monde est pas joli, joli. Mais que dire de ces deux individus, croisés ce week-end dans une cafétéria ?
Qui pourra un jour me dire les atrocités qu'ils ont du commettre pour qu'on puisse en arriver à un tel châtiment ?
Qui sera un jour jugé, puis condamné, il va sans dire, par le Tribunal International de la Haye, pour les avoir forcé à porter ça :

Je tremble à l'idée de vivre dans un monde si cruel !